Avec le weta était venue une combinaison sèche qui a eue beaucoup de qualités compte tenu du climat disons humide du weta, mais depuis toujours, à mes yeux (façon de parler !!), un inconvénient rédhibitoire, son absence de solution simple pour soulager une envie pressante; ce n'est pas vraiment pour ça que nous avons été rarement les premiers sur la ligne de départ, mais ce fut bien la cause de quelques départs retardés pour cause de ....
Au choix le retour à terre, pas toujours bien indiqué quand cette terre est une plage surpeuplée, le déhabillage partiel debout dans le cockpit (ou même total, les anglais de "Crewsaver" ayant une anatomie un peu différente de la nôtre, à savoir l'orifice de vidange au niveau du nombril !! ), et dernière et ultime solution, pas de commentaire, impossible, même pas en rêve, finir la journée avec les pieds baignant dans les botillons ... qui eux sont bien étanches !!
La durée de vie d'une combinaison étant, malgré son prix astronomique de cinq saisons (statistique sur deux échantillons, donc à prendre comme telle) avec comme cause au choix pieds latex en déliquescence, col néoprène tombant en miettes, fermeture éclair qui ferme plus et tissu plus vraiment étanche, l'arrivée des beaux jours et du stage corse ont précipité le renouvellement.
Si Isabelle est restée fidèle à la combinaison sèche, j'ai opté sur les conseils de Paris-Voile pour un semi-sèche. Néoprène en bas, sèche en haut.
Le premier "enfilage" est coton, prévoir dix bonnes minutes pour quelqu'un qui n'a jamais fait de plongée ou de planche à voile, et ... le double pour le déshabillage, avec de l'aide si possible pour peler la bête !!
Mais quel bonheur, chaud en bas avec le néoprène, renforts bien placés, chaud en haut avec le nombre de couches adapté au temps, et ... une braguette, bien positionnée, étanche une fois refermée et de bonne dimension (quoi, j'ai rien dit).
Donc si cette saison nous sommes en retard sur la ligne, je vais être obligé de chercher une autre excuse